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vendredi 29 août 2008

799 - L'hystérie écologique

Les savants autrefois étaient unanimes : la terre était plate, puis c'était le soleil qui lui tournait autour, ensuite (au dix-neuvième siècle, ce qui ne fait pas si longtemps) ces infaillibles érudits prétendaient que les souris naissaient spontanément dans les granges, les greniers, voire à partir de touffes de foin mélangées de bouts de chiffons.

Ces illustres "barbes d'argent" fort doctement émettaient d'immortelles âneries que le reste de l'humanité -encore plus sotte et ignare que ces gourous parlant le latin- gobait sans broncher.

En médecine on a vu également des cohortes de pondeurs de sornettes.

Nos scientifiques contaminés par la pensée écologiste traînent eux aussi les hérésies de leur époque. Ils seront à leur tour raillés par leurs descendants qui les traiteront de naïfs.

Nous ne constatons les effets de la pollution que dans les médias, pas dans le concret. Quant au réchauffement climatique, il est naturel selon moi.

Jusqu'à maintenant je n'ai pas été une seule fois victime d'empoisonnement, d'asphyxie ou de je ne sais quels désagréments d'origine alimentaire, même quand je me rends dans des grande villes. Je ne connais aucun cas de maladie, de décès, d'infirmité dus à des ingestions de légumes cultivés sur nos terres prétendument empoisonnées, viciées, dénaturées.

En revanche comme tout le monde je connais bien des cas d'empoisonnements par baies sauvages, champignons vénéneux ou plantes médicinales mal dosées : la nature ne fait pas de cadeau aux citadins pétris de sensiblerie écologique !

A entendre les écologistes exaltés, la fin du monde est proche, les éléments vont se déchaîner pour détruire toutes les villes, les eaux recouvrir les continents, le feu tomber du ciel...

Cessons d'alimenter la psychose mondiale ! En l'an 1000 l'on s'attendait à la fin des temps, certains voyaient des signes terribles dans les nues. Aujourd'hui on tremble devant le cataclysme écologique qui, jurent les adeptes de la "cause verte", est pour demain !

La planète, considérée comme un seul homme, est aussi capable de délirer environ une fois tous les millénaires...

Jeter un papier par terre ou dans une poubelle ne fait que déplacer le problème. Qui n'en est pas un d'ailleurs.

Brûler à petit feu le pétrole pour faire durer les réserves encore mille ans ou tout dépenser en quelques années sans aucune modération, à l'échelle géologique le résultat sera le même : zéro.

Une éruption volcanique moyenne rejette en une seule journée dans l'atmosphère l'équivalent de plusieurs années de "pollution" industrielle mondiale. Or les éruptions volcaniques sont constantes depuis l'origine de la Terre. Des milliards de tonnes de "déchets" naturels ont ainsi été rejetés dans notre atmosphère pour enrichir la planète ou bien faire fluctuer avec fruit sa température générale.

C'est surtout dans les têtes que l'économie d'énergie -donc la réduction de pollution- a des effets.

De même pourquoi s'alarmer de la disparition d'espèces ? Il est normal que des espèces disparaissent pour que d'autres apparaissent. C'est la loi de la vie depuis toujours. Et lorsque c'est l'homme en action (un pléonasme en fait : une des caractéristiques de l'homme n'est-elle pas d'agir sur son environnement ?) qui génère des disparitions d'espèces nuisibles ou dangereuses (l'ours des Pyrénées, le loup) ou qui combat ces espèces sans parvenir à les faire disparaître en dépit de son génie (les virus, les rats vecteurs de maladies, le ver solitaire, etc.), lorsque c'est l'homme disais-je qui est à l'origine de ces disparitions d'espèces, ne faut-il pas s'en réjouir au lieu de s'en chagriner ?

Certes des espèces d'huîtres ou de végétaux utiles disparaissent, ce qui est regrettable pour la nature et aussi pour l'homme qui ne maîtrise pas toujours les effets de son activité. Mais en règle générale l'homme dans bien des domaines fait beaucoup mieux que simplement imiter la nature et ses lentes, laborieuses sélections dites "naturelles" : il la dépasse.

Il fait bien mieux que la nature en opérant, par exemple, des croisements de fruits pour faire naître de nouvelles espèces que la nature seule aurait été incapable de produire.

La nature fait souvent les choses en petit, amer, immangeable et "avec plein d'épines". L'homme fait opulent, juteux, sucré et en "peau de pêche".

L'homme opère lui aussi des sélections non pas bêtement NATURELLES mais génialement HUMAINES.

C'est à dire dix millions de fois plus vite que ne le fait la nature. Et dix fois mieux.

Pour que la nature seule nous débarrassât des loups, il aurait fallu patienter passivement pendant des millénaires. Donc attendre que des centaines de milliers de troupeaux ovins de nos descendants se fassent dévorer "naturellement" (autant dire : avec l'assentiment des écologistes).

Laisser faire de la sorte la nature, c'est aussi une manière d'agir sur elle artificiellement. Ne pas agir sur les éléments quand on peut agir, c'est une façon d'agir par nature interposée. Laisser la nature s'approprier l'espace vital de l'homme, c'est faire comme si l'homme n'était pas présent sur la planète. Or il est présent.

Un jardinier qui décide de laisser la nature s'occuper de son potager n'agit pas naturellement puisque lui le jardinier fait aussi partie de la nature au même titre que l'insecte sur ses pommes ou l'abeille dans ses fleurs. Dés lors que l'homme foule le sol de sa planète, il y a automatiquement pollution, si on entend par le terme "pollution" toute activité humaine qui se répercute de manière durable sur les éléments.

L'hippopotame a aussi une action durable, définitive, irréversible sur son environnement, de même que l'autruche ou le ver de terre.

Alors pourquoi l'homme, ce roi des créatures, n'aurait-il pas le droit lui aussi de marquer le sol de son empreinte, le ciel de ses rêves, la lune du feu de ses astronefs ?

7 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est bien beau la poésie mais...

Anonyme a dit…

Ce que vous dites n'est pas sans fondements, mais il ne faut pas nous nous croyons supérieur à tout autre être vivant. Nous sommes plus forts, plus intelligents mais chacun à droit à la vie et elle ne doit pas être détruite inutilement.

Anonyme a dit…

Oui l’homme peut faire mieux que la nature en procédant à des sélections.

A quand la sélection génétique sur sa propre personne, tout le monde sera beau intelligent et il n’y aura plus d’envieux et personne pour se la péter, et surtout on ne dira plus que la nature est injuste.

Anonyme a dit…

atchoum que tu crois... quelle naïveté. Tu ferais mieux de lire quelques romans intelligents de science-fiction qui traitent du sujet, du futur eugéniste, pour te convaincre du contraire. à tes souhaits

Anonyme a dit…

C'est bizarre, mais quand on lit ça, on pourrait se croire d'une force (sur)humaine ultra développé et qui sait tout, qui réglons tout, qui régulons tout...
Nous serions les architectes (ou plutôt rénovateurs) de notre bonne veille planète terre.

C'est ce que ce texte dit j'ai l'impression...

Mais... c'est un discours pré-formaté, avec des idées reçues, le style de discours que les gens de droit ou d'extrême droite disent pour discréditer la gauche, ou les verts, le summum de l'anti-écologie, et cette soit disant idée que l'humain et le seul être qui mériterait la vie sur ces terres...
Hors, nous ne sommes que l'architecte de notre propre destruction, nous construisons notre fin, on pose les rails de notre tunnel blanc, nous somme les seuls pouvant se "vanter" de pouvoir faire exploser 40 fois la planète sans bouger les oreilles (Merci Desproges, a toi qui ne doit pas être bien aimé par notre cynique auteur de ce vil texte puant le capitalisme et l'imbécilité, cloisonné a ces 4 murs de bêtises et vouant un profond respect a l'ignorance.)
Enfin, bref, j'aimerai démontrer par a+b que tu a fondamentalement tort (et ce n'est pas un point de vue, c'est une vérité absolue) et en plus le tort tue... fallait bien :D

Je ne laisserai pas mon adresse mail, car ce n'est pas dans mon but de faire une polémique sur le sujet, car, honnêtement, le seul truc que ça m'a apporté, c'est de savoir que au 19ième siècle, certaines personnes prétendait que les rats naissaient comme ça, a la volée... et encore, j'ai des doutes la dessus.
Ah! si, ça m'a aussi appris que en France, nous risquons de pas allez bien loin avec des réflexions aussi bien tournées que la tienne.

Anonyme a dit…

En fin de compte, que nous polluions ou non, la terre s'en remettra. Elle a connue des catastrophes bien plus terribles et quelques millions d'années plus tard il y a un nouvel écosystème.

Alors sauver la planète ne sert à rien car elle n'est pas en danger. Ce serait plutôt l'humanité qui court un risque. Ca ne saute pas aux yeux non plus vu la démographie.

Anonyme a dit…

Merci pour le beau texte sur mon blog et de votre visite, de belles poésie chez vous, merci

Françoise